J-15 Pourquoi remanifester le 23 mars ?
Faire entendre notre NON au projet de loi "mariage pour tous"
et demander son retrait :
Le projet de loi « Mariage pour tous »bouleverse le Code civil en supprimant systématiquement les mots de « mari » et de « femme », de « père » et de « mère », au profit de termes asexués, indifférenciés (notamment « parents »).
Ce projet entend ainsi supprimer légalement l’altérité sexuelle et remettre en cause le fondement de l’identité humaine : la différence sexuelle et la filiation en résultant. Il ouvre la voie à une nouvelle filiation « sociale », sans rapport avec la réalité humaine. Il crée le cadre d’un nouvel ordre anthropologique, fondé non plus sur le sexe mais sur le genre, la préférence sexuelle.
Avec l’adoption plénière par deux hommes ou deux femmes, des enfants seront considérés par la loi comme nés de deux parents de même sexe, donc privés volontairement de mère ou de père. Ils seront privés d’accès à une partie de leurs origines. C’est profondément discriminatoire et injuste pour les enfants.
Le nombre d’enfants adoptables en France étant inférieur au nombre de couples en attente d’adoption, les couples de même sexe adopteront des enfants fabriqués par PMA (procréation “médicalement”assistée) pour les femmes, et issus de la GPA (gestation pour autrui, ou« mères porteuses ») pour les hommes.
Les projets d’amendements d’une centaine de députés vont dans ce sens et le Premier ministre annonce déjà cette évolution dans « une loi complémentaire sur la famille ».
La norme paritaire et la filiation naturelle - universelles - de la famille favorisent la cohésion sociale et intergénérationnelle.
Nous n’ignorons pas pour autant les problématiques spécifiques des personnes homosexuelles. Certaines dispositions légales permettent déjà de les prendre en compte. Elles peuvent être améliorées sans bouleverser le mariage civil homme/femme et la parenté réelle.
…de préserver notre état civil, notre société et notre humanité, engageons-nous avec détermination et sans homophobie : le peuple et la société civile seront à nouveau dans la rue, avec leurs maires, leurs élus, leurs autorités morales, pour réclamer des Etats généraux sur le mariage, la filiation et les droits de l’enfant et pour demander le retrait de ce projet de loi.
Le peuple doit se lever pour ses enfants, son avenir… et notre humanité, constituée homme et femme.
Il n'est pas trop tard !
Nous n'en sommes qu'au premier examen par le Sénat.
En 1984, devant la mobilisation sans précédent de plus d'un million de personnes dans la rue,
la loi sur l'enseignement libre a été retirée alors qu'elle était déjà votée.